RUCHER APIS

Autres produits de notre Rucher

Le pollen

Le pollen du Rucher Apis est un mélange des divers pollens récoltés par nos abeilles durant les mois d’été. Il est le produit de la riche biodiversité de notre environnement. On y trouve des pollens d’arbres et d’arbustes forestiers (saules, peupliers, noisetiers, bouleaux, frênes, érables, aulnes, vinaigriers
et autres), d’une grande variété de fleurs sauvages (tussilages, pissenlits, épilobes, verges d’or, asters, salicaires, etc.) et de nombreuses plantes cultivées ou naturalisées (arbres fruitiers, trèfles, thym serpolet, pondétéries, nymphoïdes peltata, cucurbitacées, baume mélisse, monardes, marjolaine, bourrache, luzerne, etc.).

Pour conserver toutes ses propriétés, le pollen doit être consommé frais ou congelé. Après l’avoir nettoyé de ses impuretés nous le laissons sécher pendant quelques heures à la température ambiante avant de le congeler. C’est ainsi qu’il se conserve le mieux. Il est possible de le remettre au congélateur après qu’il ait dégelé sans altérer ses propriétés.

Nous fournissons du pollen sur commande, à notre rucher du Canton de Cleveland en Estrie, ou encore dans notre quartier de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal.

La propolis

La propolis est une résine récoltée par les abeilles sur certains arbres conifères et feuillus. Elle est par la suite mélangée avec de la cire et diverses secrétions, puis utilisée pour colmater les interstices et enduire l’intérieur de la ruche. En biodynamie la propolis est considérée comme l’armure de la ruche : elle contribue à l’hygiène de la ruche en empêchant le développement des micro-organismes, fongus et microbes. L’entrée de la ruche est constamment enduite de propolis, constituant ainsi un espace de stérilisation pour tout ce qui pénètre dans la ruche – d’où son nom pro  (devant) polis (la cité) en grec.

La propolis de qualité médicinale doit être récoltée dans un environnement exempt de toute forme de pollution, et riche en certaines expèces d’arbres : peupliers, bouleaux, aulnes, sapins et autres conifères, toutes présentes en grand nombre dans les environs de notre rucher. La propolis ne doit pas provenir de milieux urbanisés où les abeilles peuvent ajouter aux résines… du goudron et des résines synthétiques. La propolis certifiée biologique garantit l’absence de ces polluants.

La propolis récoltée au Rucher Apis se présente sous deux formes. La propolis de première qualité est récoltée au moyen de grilles spéciales placées sur le dessus des ruches. Les abeilles bouchent les interstices des grilles qui sont par la suite mises au froid pour durcir la résine, puis tordues pour en extraire des morceaux de propolis pure. La seconde qualité est récoltée en raclant l’intérieur des ruches et les cadres. Elle est par la suite soigneusement nettoyée des « impuretés » qu’elle contient, morceaux de bois ou cire.

La propolis est un puissant antifongique, antiseptique et antibiotique qui a aussi des effets anesthésiques, cicatrisants et anti-inflammatoires. Sous forme brute ou en teinture mère elle a de nombreuses utilisations médicinales externes ou internes. Elle entre également dans la composition de savons, de cosmétiques et de vernis.

La propolis de première qualité est préférable pour mâcher et pour la fabrication de cosmétiques et de vernis. La seconde qualité, qui d’après certains auteurs contient plus de principes actifs, sert à faire la teinture mère ou d’autres formes d’extraits. Elle peut aussi être mâchée et servir à la fabrication de savons.

Voir les utilisations médicinales de la propolis : ici
La Propolis, Docteur Yves Donadieu, Éditions Dangles, Paris, 2010

La cire

La cire d’abeilles du Rucher Apis est exempte de résidus d’antibiotiques et de produits chimiques. Nous n’en utilisons pas dans la gestion du rucher et nous n’introduisons pas de cire commerciale dans nos ruches. Cette dernière contient en effet des résidus d’antibiotiques utilisés par les apiculteurs pour contrôler le varroa (un parasite de l’abeille) ainsi que des produits chimiques servant à soigner diverses maladies et à chasser les abeilles au moment de la récolte du miel. La cire provient de la fonte des opercules avec lesquelles les abeilles scellent les alvéoles remplies de miel quand il est mûr. Elle peut être claire (de jaune clair à jaune) ou foncée (jaune foncé à brun). La cire plus foncée contient une plus grande proportion de pollen et de propolis. Elle est purifiée, soigneusement filtrée et coulée en blocs d’une livre (453 g.).

La cire claire est utilisée pour les bougies de gros diamètre et pour certains cosmétiques. Plus foncée, elle sert entre autres à la fabrication de chandelles et de savons, au batik et pour des sculptures « à la cire perdue » ou de l’encaustique.
L’encaustique

L’encaustique est généralement appliquée sur le bois (meubles, boiseries et planchers), qu’elle protège et nourrit tout en le laissant respirer. Elle peut aussi être utilisée sur la pierre, sur la brique ou sur la terre cuite et sur le plâtre. Pour la préparer, faire fondre une partie de cire au bain-marie (dans un bocal ou dans une boîte de conserve), éteindre le feu puis ajouter deux parties d’essence de térébenthine – ou mieux d’essence d’agrumes, qui dégagera une odeur agréable. Le plus simple est de peser la quantité désirée de cire, puis de peser le double d’essence. Laisser le contenant dans le bain bain-marie et bien mélanger, en évitant la présence d’une flamme à proximité car l’essence est très inflammable. Pour faciliter le mélange, il est préférable de faire tiédir l’essence dans un endroit chaud ou dans un bain d’eau chaude. Remplir des pots qui peuvent être fermés hermétiquement avant que l’encaustique se solidifie. Appliquer avec un tissu propre puis frotter énergiquement avec un chiffon doux pour obtenir un fini satiné. Certains artisans suggèrent de dissoudre l’encaustique dans un solvant pour en appliquer une première couche au pinceau. Une cire foncée donnera une légère teinte au bois, faisant ressortir les veines.

Pour un usage extérieur, il est possible de mélanger à parts égales de la cire d’abeilles, de l’essence de térébenthine et de l’huile de lin. Vous pouvez facilement faire ces mélange vous-mêmes, mais si vous préférez nous pouvons vous en préparer sur commande.

Chandelles & bougies

Nos chandelles et nos bougies sont faites à la main avec de la cire d’abeilles pure et une mèche de coton. Contrairement à celles qui sont faites de dérivés du pétrole tels que la paraffine, qui polluent l’air – certains auteurs comparent même leurs émanations à celles d’un moteur diesel –, les chandelles et bougies à base de cire d’abeilles purifient l’air et dégagent une odeur agréable.

Nous vous en proposons différents modèles : chandelles trempées, petits lumignons ou « tealight » (3 heures de lumière environ), et bougies aux formes variées qui donnent de 15 à 60 heures de lumière.
Conseils d’utilisation des chandelles et des bougies

Avec le temps, la cire d’abeilles pure devient satinée. Si vous voulez la rendre brillante de nouveau, vous pouvez la frotter avec un tissu imprégné de quelques gouttes d’huile de cuisine. N’oubliez pas de placer vos chandelles et bougies dans un bougeoir ou sur un récipient ininflammable. Notez aussi que les bougies qui brûlent épisodiquement durent plus longtemps.

Chandelles : ne pas couper la mèche, mais la garder la plus longue possible. Pour que la chandelle ne coule pas, éviter les courants d’air. Vous pouvez aussi la mettre au congélateur avant de l’utiliser. Si vous l’éteignez, mettez une goutte de cire au bout de la mèche pour qu’elle ne se consume pas.

Bougies : il est préférable de laisser le bassin de cire fondue s’approcher du bord avant d’éteindre une bougie, puis de repousser les bords avec le pouce de façon à ce que le dessus reste plat. Couper la mèche à 5 mm. (1/4 de po.). Pour éteindre une bougie, repousser la mèche dans la cire fondue puis la redresser en utilisant un cure-dent ou une allumette.

Essaim

Nous donnons les meilleurs soins à nos abeilles, ce qui nous permet d’hiverner bon an mal an entre 97% et 100% de nos ruches (alors qu’au Québec, selon diverses sources, les ruchers commerciaux et artisanaux ainsi que les ruchers urbains perdent en moyenne entre 20% et 50% de leurs ruches). En 2012, 2014, 2015 et 2016 nous n’avons perdu aucune ruche malgré certains hivers particulièrement rigoureux, en 2013, une seule perte. La plupart de nos ruches sont en outre d’une vigueur insolente le printemps (10-17 cadres d’abeilles au début de mai). Très peu d’apiculteurs québécois peuvent afficher un tel résultat, qui est le fruit d’un environnement sain et d’une approche rigoureuse, scientifique, écologique et respectueuse des besoins de l’abeille.

Comme nous ne souhaitons pas développer notre rucher, pour prévenir l’essaimage il nous faut alors faire des nucléis, c’est-à-dire diviser nos ruches les plus fortes et constituer ainsi de petites ruches qui vont se développer rapidement durant la belle saison. C’est ainsi que nous produisons chaque printemps des essaims d’abeilles que nous fournissons à des apiculteurs moins chanceux ou à de futurs apiculteurs, en particulier à nos amis et voisins apiculteurs urbains montréalais que nous tenons à encourager.
Nous pouvons fournir une ruche complète (une hausse avec quatre cadres de couvain, une reine du Québec du mois d’août de l’année précédente ou une reine de génétique québécoise produite en Californie) et au moins deux cadres de miel et de pollen plus les cadres pour compléter la hausse) à la fin du mois d’avril, ou des nucléis plus petits (trois cadres de couvain, un cadre de miel et une reine du Québec de l’année précédente ou une reine importée de l’année au choix) entre la mi-mai et la fin de mai, avec des tailles et des périodes intermédiaires. Le coût dépend de la taille de l’essaim, du matériel éventuellement apporté pour transporter le nucléi (obligatoirement neuf) ou de la boîte que nous pouvons fournir, de la reine et de la période.

Nous produisons quelques reines à notre rucher. D’autres proviennent d’un fournisseuse que nous avons choisie après avoir testé tous les producteurs de reines de Québec. Nous collaborons avec elle pour évaluer et sélectionner des reines choisies pour leurs adaptation à notre climat dans une perspective écologique. Il s’agit de Maggie « Rayon de miel » Boudreau : Contact Maggie (Facebook @rayon de miel)